ce spectacle a été représenté 42 fois
(plus de 3000 entrées)
Pourquoi le choix de
"Un Otage"


  Après deux spectacles de divertissement pur (Autour du Chat Noir et Le Dindon), l'équipe du TPC souhaitait s'attaquer à un grand texte de théâtre alliant l'humour, la poésie et l'émotion.
  Elle fut comblée avec la découverte de cette œuvre qui allie ces trois thèmes rehaussés de truculence, de musique et d'extravagance.
   Qui plus est, la venue de nombreux comédiens nouveaux au TPC nous a incités à tenter l'expérience d'une distribution en "alternance" ce qui aura nécessairement pour conséquence de donner un ton "original" à chacune des représentations.
   Et puis, même si cela constitue pour nous une difficulté supplémentaire, nous avons renoué avec la musique et les chansons. Musique créée par notre fidèle complice Michel Lefort et exécutée (en alternance comme il se doit) par deux jeunes pianistes de talent : Cécile Boutet et Fabienne Charles, soutenues au final par toute l'équipe de l'Orchestre d'Harmonie.
   Le choix d'un spectacle pour une équipe d'amateurs (quel que soit son niveau) est toujours très angoissant et nécessite souvent une longue approche. Une fois encore, nous n'avons pas pour cela failli à la règle mais nous sommes désormais convaincus que ce choix (qui à l'épreuve de 120 répétitions nous ravit encore) ne laissera pas insensible le public que nous convions pour 2 saisons à venir partager l'humour et l'émotion qui caractérisent cette œuvre théâtrale originale.

   Brendan Behan naît en 1923 dans les quartiers pauvres de Dublin au sein d’une famille farouchement républicaine et traditionnellement anti-britannique. Son père est emprisonné en raison de sa participation au soulèvement indépendantiste de 1916-1922.
   Brendan fréquente des écoles catholiques et dès 14 ans commence à travailler. Il occupe de nombreux emplois dont le plus connu est celui de peintre en bâtiment. Dès l'âge de 9 ans, il fait partie du Fianna, Eireann, organisation de jeunesse liée à l'IRA dont il devient agent de liaison à la fin des années 30.
 En 1939, âgé de 16 ans, il est arrêté à Liverpool pour sa participation aux activités de l'IRA et envoyé dans un " Borstal " (maison de redressement pour jeunes délinquants). C'est là qu'il commence à écrire (voir son oeuvre autobiographique BORSTAL BOY, en français : « Un peuple partisan », traduction Roger Giroux, Gallimard). Peu de temps après sa sortie, en 1942, il est de nouveau condamné à 14 ans de travaux forcés pour avoir tiré, à Dublin, sur un policier. Il sera libéré au bout de 4 ans et demi grâce à une amnistie générale (1946).
     En 1955 il épousa Béatrice French-Salked, peintre et fille d'un artiste célèbre de Dublin. Ils eurent une fille, Blanaid Orla Marghead Behan quelques mois avant que Behan ne meure le 20 mars 1964 emporté prématurément par le diabète et l’alcool. " Too young to die, but too drunk to live. ". (Trop jeune pour mourir, mais trop imbibé pour vivre) écrit alors René Mac Coll dans le « Daily Express ».
     Brendan Behan, auteur gaélique, écrit aussi en anglais ; son oeuvre comprend des essais, des nouvelles, des poèmes et plusieurs pièces de théâtre aux dialogues truculents et à l’humour mordant. Leur version anglaise lui valut un succès mondial après la parution de THE HOSTAGE (en gaélique : An giall, 1956 ; traduction française « Deux otages », Gallimard 1961). Cette pièce, traduite par Jacqueline SUNDSTROM et adaptée par Jean Paris fut jouée à Paris en 1959 dans une mise en scène de Georges Wilson, sous le titre « Un otage ».
     Brendan Behan est l’un des auteurs dramatiques les plus importants de l’après-guerre non seulement en Irlande mais aussi dans tout le monde anglo-saxon.

LES PROTAGONISTES DU DRAME...


PAT
(tôlier malgré lui)

MEG 1
(la mère du "régiment"...)

MEG 2
(...dans une autre version)

MONSEIGNEUR
(anglo-irlandais ayant opté
pour l'Irlande et la démence)

TERESA 1
(la bonne au grand coeur)

LESLIE
(l'otage)

RITA et PRINCESSE GRACE
(plus féministes que nature)

MISS GILCHRIST 1
(Salutiste invétérée)

MULLEADY 1
(le locataire indélicat)

LES FILLES DE LA MAISON...
(...parfois de joie)

L'OFFICIER DE L'IRA
(champion des bonnes moeurs)

LE VOLONTAIRE DE L'IRA
(Einstein pour les intimes)

LE MARIN POLONAIS
(cousu de dollars)

LE SERGENT
(la police en action)

ALFRED 1
(pianiste turbulent)

ALFRED 2
(tout aussi turbulent)

LE SEMINARISTE
(client occasionnel)

LA VOISINE
(omniprésente)

voir le diaporama
crédit photos : Claude Germain

MISE EN SCENE
Jean-Pierre DIFFOURC BAZIN

MAQUILLAGES
Léna KARATCHEVSKI

DECOR
conception Alain GUILLON
(agence Chat Noir)
réalisation Jean JOLLY
peinture/décoration Patricia MAILLY

COSTUMES
Jacques PERDIGUES assisté de
Nicole DUFFOURC BAZIN et Célia LUNET

MUSIQUE ORIGINALE
de Michel LEFORT
le final est exécuté par l'Orchestre
d'Harmonie de Châtellerault sous la direction
de Pierre PIGEONNEAU

DANSES
réglées par Janik ROGNONI