L’HISTOIRE Elle commence par un petit matin de 1945 dans un modeste atelier de confection parisien que dirige un couple juif. En majorité des femmes, les employés, payés à la pièce, y travaillent dur pour gagner leur vie en cette période d’après guerre où les restrictions sont nombreuses et les conditions de travail difficiles. On taille, on coud, on cause, on rit, on pleure, essayant d’échapper au traumatisme de la guerre et de la Shoah. C’est en 10 tableaux, s’échelonnant de 1945 à 1952 et constituant 10 moments de vies, que chacun des personnages va se révéler et éclairer de manière fugace et souvent drôle, des histoires d’autant plus terribles qu’elles sont banales. Cela se déroule dans un lieu unique, l’atelier. Chaque tableau porte un titre qui renvoie à la vie de l’atelier, et se situe dans une époque, une saison et une heure de la journée, différentes. Ces 10 tableaux, qui pourraient presque être joués séparément, sont regroupés pour former un parcours de l’ensemble des personnages jusqu’au moment où l’avenir s’incarne avec la présence de l’enfant. L'ARGUMENT Dans une approche pudique et délicate, la pièce aborde des thèmes comme l’hypocrisie de la société, la compromission vichyssoise, la difficulté voire l’impossibilité de parler pour ceux qui ont survécu aux camps d’extermination. Mais l’auteur n’évoque pas la guerre et la Shoah de façon linéaire, il le fait à travers une galerie de personnages qui ont tous vécu une expérience différente, au lieu de s’attacher à une histoire particulière, il multiplie les angles d’approche. Sans didactisme, cette pièce révèle, dans une langue familière, les perceptions différentes que peuvent avoir les personnages, de l’occupation, de la déportation et de l’après guerre. Malgré l’horreur des faits évoqués, l’auteur impose la légèreté en se justifiant ainsi : Dans cette pièce remarquable, Jean-Claude Grumberg donne au quotidien le pouvoir de dédramatiser la tragédie. Pas de leçon d’histoire ni de comptes à régler avec le passé, juste un beau moment d’humanité dans le petit monde de l’atelier. |
L’EQUIPE DE REALISATION | |
Scénographie et mise en scène |
Jean-Pierre DUFFOURC BAZIN |
Réalisation technique |
Jean JOLLY Michel SAVIGNY |
Décoration |
Annick SALIGNAT |
« Copie » L’Atelier du Peintre | Gratienne BONAN |
Conception des Costumes | Nicole DUFFOURC BAZIN |
Réalisation |
Marylène RICHARD assistée de Colette LACROIX |
Lumières | Alberto CANO |
Régie lumière et son |
Janik ROGNONI |
Photographies |
Hervé BROGUY Yves LAFOSSE |
Video | Bernard MILLET |
Montage sonore | Studios "Le 4" |
Condeillère couture | Monique MERROT |
Visuel communication | Agence du Chat Noir |
Première représentation Théâtre de la Taupanne le samedi 2 avri 2016 |
DISTRIBUTION par ordre d'entrée en scène |
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Hélène, la partonne | Lucette DELAVANT | Simone, ouvrière | Maïté FEUVRAIS |
Gisèle, ouvrière | Elodie Servant |
Mme Laurence, ouvrière | Claudie MELQUIOND |
Marie, ouvrière | Nadia FERCHICHI puis Nacera GANHAO |
Mimi, ouvrière | Sylvie MEUNIER |
Léon, le patron | Patrick FOURNIER |
Premier presseur | Alain THOMAZEAU |
Un mécanicien | Jean-Pierre CHAPELET | Jean, deuxième presseur | Michel SINAULT |
Max, grossiste | Jean JOLLY |
L'enfant | Romain LENNE ou Alexis DORIN |
PHOTOS
Yves Lafosse
PHOTOS
Hervé Broguy